Anna Livebardon → Poésie → Autre → BACCHUS ET LE VIN DU LOT
par
Anna Livebardon
Sa mère ayant péri, dans un feu gigantesque,
JUPITER le sauva, sitôt qu'il fût sevré,
Ce fut un lion, Bacchus, mais il devint grotesque
Ayant planté la vigne et toujours enivré
Pour le vin, transporté de nos jours, dans une outre,
Il dansait, chancelant, avec thyrse et tambour,
Ses tresses recouvraient son vêtement de pourpre,
Des cornes protégeant, ses yeux, de noir velours.
C'est BACCHUS, ce Dieu fou, qui créa le Théâtre,
Qui sait griser les cœurs, comme le vin nouveau,
Il se plaît en Quercy, le soir, au coin de l'âtre,
Quand on boit le CAHORS, il rit, sous son manteau.