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PLUTOT QUE DE VERSER DES PLEURS
Lorsqu'est venu le temps
Où malgré le printemps,
Loin des quais, loin des gares
Deux amants se séparent,
Le tout dernier moment
De la fin du roman,
Serait plus nostalgique
Et beaucoup moins tragique,
Si le plus éprouvé,
Acceptant de rêver,
Ainsi qu'un grand artiste
S'éloignait de la piste
Retenant le sanglot
Qui ferait trembler l'eau
Essayait de sourire
Sans crier, sans rien dire,
Et qui, levant la main
Montrerait le chemin
Où les amours nouvelles
Sont toujours les plus belles.
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